Soixante-dix pour cent des étudiants adultes de la Haute école spécialisée Odisee s’inquiètent de leurs finances. Cela ressort clairement d’une enquête menée par l’université auprès de plus de 850 étudiants âgés de 25 ans ou plus. Plus de la moitié indiquent que le soutien financier du gouvernement pendant leur formation est insuffisant. Ils ne se sentent pas non plus suffisamment soutenus en matière de mobilité et partent : “La motivation pour étudier est grande, mais des obstacles financiers et administratifs font encore trop souvent obstacle aux rêves des étudiants adultes.”
Dans le cadre de sa journée d’information pour adultes du samedi 27 janvier, la Haute école spécialisée Odisee a mené une enquête auprès de ses étudiants adultes. Plus de 850 étudiants âgés de 25 ans ou plus ont donné un aperçu des obstacles qu’ils rencontrent pour poursuivre leurs études. 7 personnes sur 10 se disent préoccupées par la situation financière : les études sont-elles trop chères ? Qu’en est-il de mes revenus pendant la période où j’étudie ? Pourrai-je continuer à subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille ?
Recherche de soutien frustrante
Marie Haeck (28 ans) en fait partie. Elle est en troisième année de licence en sciences infirmières, mais s’est déjà heurtée à plusieurs murs ces dernières années à la recherche d’un soutien financier pour suivre la formation de ses rêves : « Étonnamment, mon diplôme en ergothérapie obtenu précédemment a été la plus grande pierre d’achoppement. Le passage aux soins infirmiers n’était “pas assez important” pour pouvoir s’adresser au VDAB pour une intervention sur les frais d’inscription. Si j’avais été une avocate qui voulait devenir infirmière, cela aurait été possible”, témoigne-t-elle.
